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Le Blog Littéraire

  • : Au fil de mes lectures
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" La liseuse " de Fragonard

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Avertissement au lecteur qui se risque en ces lieux !
Bienvenue sur mon blog entièrement dédié à l'une de mes passions, les livres. C’est une façon pour moi de garder une trace de mes lectures mais aussi de les partager avec d’autres passionnés et d’échanger des impressions et avis que je souhaite constructifs. 
Bien sûr, mes avis sont personnels et n'engagent que moi.
Bonne balade chez Laetitia la liseuse.

27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 18:51

Parlons un peu d’un sujet qui me fascine depuis l’adolescence. Le mythe du vampire. Je l’ai découvert via un livre édité chez Pocket Jeunesse. Un récit qui remue les tripes longtemps après sa lecture. Une histoire d’amour basique - me direz-vous - mais intemporel. Vous pensez à un roman écrit pour les plus jeunes ? Une énième amourette qui se concluera en conte de fée ? Détrompez-vous, lecteurs, car vous serez surpris par une écriture riche, un ton profond très adulte, une atmosphère sombre, mélancolique. Ce livre n’a de « jeunesse » que l’âge de nos deux héros. A ne lire que si vous êtes de bonne humeur toutefois.

La solitude du buveur de sang
Ed. Pocket Jeunesse – Plusieurs réeditions – 213 pages
 « The silver kiss »

Présentation de l’éditeur
 : Jamais Zoé ne s’est sentie aussi seule et désemparée. Sa mère agonise à l’hôpital et la seule amie à qui elle pourrait se confier vient de déménager.

Un soir, elle rencontre Simon : la solitude, la mort, il connaît. Mieux que personne. Après tout, cela fait trois cents ans qu’il est mort, trois cents ans qu’il est un vampire.



L’histoire d’un amour impossible mais pourtant si précieux et évanescent. Celui de Zoé Sutcliff et de Simon. Elle, adolescente de dix-sept ans, éprouvée par de dures épreuves et Simon, vampire aux airs d’éternel jeune homme, menant une vie des plus solitaires. Lors d’une balade nocturne, elle rencontre Simon, si mystérieux avec sa chevelure d’argent. "Zoé se raidit, vit une silhouette qui se détachait de l’ombre. Elle aperçut son visage. Lui aussi, soudain conscient de sa présence, se figea, tel un cerf pris dans la lumière aveuglante des phares". Elle ignore encore qui il est mais un lien étrange et puissant va se nouer entre eux. La jeune fille trouve en Simon, une épaule réconfortante, une oreille attentive et peut-être une âme soeur. De ces deux êtres, accablés par le destin, va naître une fascination mutuelle. Chacun à sa manière va apporter à l’autre une aide plus que précieuse.

 
La mort est un des thèmes récurrents
du récit. "J'ai peur, Zoé. Il est capable de me tuer, il sait comment s'y prendre. " Zoé n'en revenait pas. " Comment ? Vous avez peur de la mort ? " Simon haussa les épaules. " Peu importe la durée de vie de chacun, c'est l'idée même de ne plus exister qui est effrayante. Même lorsqu'on est las de la vie, elle reste toujours préférable à la perspective de l'inconnu." Ces deux êtres blessés n’attendent plus rien de la vie. La mort ne peut que les délivrer, leur semble-t-il ! Zoé désire sauver sa mère, qu’elle estime bien plus qu’elle-même, en prenant sa place. Mal dans peau, elle ne trouve dans ses proches aucun réconfort. De son côté, Simon erre depuis trois siècles dans un monde de ténèbres. Un monde qu’il n’a pas choisi. Sa seule motivation reste la vengeance. Retrouver celui qui l’a créé. Le mythe du vampire est tout juste abordé. Ce qui est dommage. Mieux vaut brûler leurs corps et éparpiller leurs cendres, le pieu dans le cœur n’étant pas toujours fatal. Ici le vampire se transforme en brume et ne peut passer le seuil d’une porte que si il y est invité. La trame se penche essentiellement sur les problèmes existentielles de nos personnages. Chaque chapitre porte le prénom d’un des protagonistes et se focalise sur ce dernier, suivant ses pensées, son point de vue et ses pérégrinations. Ils se font proches de nous, plus attachants, plus vulnérables.

 

Ce livre fut ma première rencontre avec le mythe du vampires… Depuis j’ai lu "les chroniques des vampires" d’Anne Rice ainsi que ses nouveaux contes, "Les aventures d'Anita Blake, chasseuse de vampires" Laurell K. Hamilton, "Ames perdues" de Poppy Z. Brite, "Rouge flamenco" et "La déesse écarlate" de Jeanne Faivre d'Arcier, "L'historienne et Drakula" de Elizabeth Kostova, "Je suis une légende" (1954) de Richard Matheson, "Le prince noir" (Panik n°1) de Keith Herber, l’anthologie "La solitude du vampire" de Barabara Sadoul et "Favole" de Victoria Francés.
 
Et de courtes histoires comme "La morte amoureuse" (1836) de Théophile Gautier. "Histoire de la dame pâle" (1849) d’Alexandre Dumas, "Le Horla" (1887) de Guy de Maupassant, "Ligéa" (1838) et "Bérénice" (1835) d’Edgar Allan Poe, "Les métamorphoses du vampire" (1857) et "Le vampire" (Les fleurs du mal, 1957) de Charles Baudelaire, "La maison maudite" (1928) d’Howard Phillips Lovecraft.

 
Si vous recherchez de nouvelles lectures, allez vous balader de ce côté-ci :
http://sparks.free.fr/vampires.htm

 

Et vous, quels sont les livres vampiriques qui vous ont marqué ?

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 22:07

"Le Club Van Helsing" est une collection fantastique des éditions Baleine. Petit rappel : Van Helsing est le chasseur de monstres du  roman « Dracula » de Bram Stocker. Hugo Van Helsing est son descendant et dirige le club dont la mission - vous vous en doutez - est de traquer et d'éliminer les créatures de l’ombre telles les vampires, golem, loups-garous, sphinx… A chaque livre, un nouveau monstre et un chasseur différent à découvrir.

(I Can't Get No) Mastication
Editions Baleine - Collection Club Van Helsing - Mai 2007 - 208 pages

Présentation de l'éditeur :
Les nuits parisiennes sont bouleversées par une série de morts atroces. Plusieurs jeunes gens, issus de l'underground Goth et Vampyre, sont retrouvés déchiquetés. Winston Lester Takakura, puissant dirigeant de la lycaonie - la communauté des loups-garous -, s'inquiète du comportement d'une nouvelle génération qui cherche à faire dissidence, provoque les anciens et se livre à des fêtes orgiaques risquant d'attirer l'attention humaine. C'est Vuk, ex-légionnaire et vétéran serbe de la guerre des Balkans, qui devra inculquer aux jeunes loups le pouvoir de l'argent. Celui de Takakura. Et celui des balles de son chargeur...

Mon avis : Mastication est un livre déjanté, rock’n’roll, drôle et violent. Notre chasseur de monstres, Vuk (prononcez Vouk), ancien militaire serbe à l’humour bien noir nous raconte - à la première personne du singulier s’il vous plaît ! - ses délirantes parties de chasses dans les rues de Paris. Ici les victimes sont des gothiques et des Vampyres attaquées par quelques jeunes loups-Garous dissidents et déchaînés. L’hémoglobine coule à flot. Ces créatures sont bien loins du mythe que nous connaissons. Elles sont modernes, puissantes et ont des airs de déjà vus - voir Underworld, le film - le tout est très hiérarchisé, logique puisque nous avons à faire à des loups. Bref, ces lycanthropes se fondent parfaitement dans notre société.

Vuk enquête sur de mystérieux meurtres et son côté baroudeur immoral et sociopathe va le conduire bien malgré lui à pactiser pour un temps avec l’ennemi. Sa répartie et ses railleries nous le rendent presque sympathique malgré son caractère malsain et bourrin. Vous voyez la scène ? bien, ajoutez à cela des références musicales jalonnant le récit – motörhead, Sopor Aeternus, Metallica – et vous obtenez une lecture au rythme endiablé, de l’action à gogo, des combats spectaculaires, des riffs plein les oreilles. Jean-Luc Bizien  se défoule carrément dans ce récit au style familier voir cru et verse beaucoup de dérision pour contrecarrer les effets d’un déferlement de violence. De quoi passer un bon moment entre rire et frissons !

Ma note : undefined

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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 19:04

 La chute de la maison Usher et autres nouvelles
Aux éditions Librio - Collection Imaginaire - 92 pages
 
Présentation de l'éditeur : La maison Usher... Sinistre, mélancolique habitation dont les murs aveugles et froids se reflètent dans les eaux lugubres d'un grand lac à leur pied. Comment évoquer cet endroit sans frémir ? Oh, pas de terreur, non. La terreur même serait préférable à cette insupportable tristesse, ce total affaissement de l'âme qui saisit le voyageur quand il passe. Mais quand il s'arrête... Ah ! l'effroi qui enserre son coeur. Et la pitié. Car sur ce domaine navrant de désolation pèse une atmosphère de chagrin. Et sur ses habitants, derniers rejetons d'une lignée si glorieusement ancienne, un air de mélancolie âpre, profonde, incurable. Et le drame, le drame insensé qui va se jouer entre ces murs ne peut être qu'effroyable...
 
Recueil décevant quand on sait que l’auteur est Edgar Allan Poe et le traducteur, Charles Beaudelaire. J’avais pourtant beaucoup aimé "le portrait ovale". Ce livre s’ouvre sur "la chute de la maison Usher", nouvelle à l’atmosphère pesante et inquiétante dont les personnages torturés se retrouvent face à leurs propres folies et à ce lien étrange qui les relient à cette demeure. Une écriture sombre qui a donc tout pour me plaire mais qui m’ennuie plus qu’autre chose avec ses phrases à rallonge et ses égarements méditatifs. Le style est redondant et ampoulé à l’excès. J’aime pourtant la langue française mais pas à ce point. La fin de cette histoire m’a pourtant plu. 
 
"Manuscrit trouvé dans une bouteille"
continue sur la même lancée mais je m’accroche au bastingage même si j’ai dû louper quelques épisodes. En effet, comment le héros a-t-il pu passer d’un bateau à l’autre durant la tempête ? Mystère ! "Bérénice" est donc la 3éme nouvelle et je n’ai qu’un mot à dire, macabre ! Je tente en vain de m’immerger dans "William Wilson" que j’abandonne quelques pages plus loin. Rien de tout cela ne m’inspire et ma volonté s’étiole. Je referme donc ce livre avec un goût amer. Une overdose de fantastique me guette donc je change de cap pour quelque temps du moins. Une relecture s’impose – plus tard, plus tard !
  

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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 15:58

Le Poisson Bleu NuitAux Éditions Nuit d'Avril - Mai 2007 - 208 pages   
 
Présentation de l'éditeur : Un enfant bien triste accueille mystérieusement des locataires dans leur nouvelle demeure… Durant la guerre de Sécession, une section nordiste se retrouve, dans les marécages de Louisiane, face à d’étonnantes créatures… Une jeune femme se fait tatouer, sur le dos, un poisson de la même couleur que ses yeux, avant de se rendre au bord de l’Atlantique… Retournant sur les lieux de son enfance, un père de famille se souvient des invocations qu’il livrait avec ses amis pour faire apparaître le dieu celte de Cernunnos… Une fillette rencontre une fée prisonnière d’un champ de blé et va tenter de la libérer, en échange d’un cruel sortilège… Au MoyenÂge, des Anglais assiégeant un château y laissent entrer un ménestrel, qui racontera une curieuse histoire au châtelain… Pour redonner vie à la cité de Meggelone, le prince Shassagil fait construire un immense canal destiné à alimenter un mer asséchée. Mais, selon la légende, le grand Léviathan avait fait disparaître l’eau pour détruire la ville…

 
Douze nouvelles de fantastique très inspirées, créant de nouvelles légendes païennes, où transparaissent poésie et subtilité.

 

Armand Cabasson est décidément un auteur à suivre. Sa plume est toujours aussi efficace (après son premier recueil « Loin à l’intérieur »). Son imagination toujours autant fertile. Ce nouveau recueil de 12 nouvelles fantastiques et féeriques est à mettre entre toutes les mains. Variées dans leur longueur, leur thème, elles nous offrent en prime une réflexion sur la complexité de l’âme humaine. Normal me direz-vous ! Monsieur est psychiatre de profession et c’est un véritable plaisir de comprendre, au travers de nouvelles saupoudrées de fantastique et de poésie, les paradoxes de l’être humain. De plus, la mythologie celtique et asiatique s’invite avec originalité dans ce savant mélange de sous-genre comme la fantasy urbaine.
 
Commençons par « Please », l’histoire d’un fantôme qui voudrait tant avoir de la compagnie qu’il n’hésite pas à le faire savoir. « Bethums » nous plonge dans les bayous en pleine guerre de Sécession où une unité nordiste se retrouve coincée entre le feu de l’ennemi et une créature avide de vengeance. « Le poisson bleu nuit » relate la lente transformation physique et psychique d’une jeune femme qui décide de se faire tatouer un poisson (de la couleur de ses yeux bleu nuit) dans le dos. « La fleur de souffrance » nous amène dans un château médiéval assiégé par les anglais où vengeance et folie se voient étroitement liées. « Art » est un hommage vibrant à la passion amoureuse et artistique. Vous trouverez ensuite : « La fée des blés », « La montée du grand Léviathan », « La pierre du fou », « La dame de Chickamauga », « Le fils de Cernunnos », « Le petit singe de Kyoto » et enfin « Fille d’elfe ».

 
Entre ombre et lumière, lyrisme et cruauté, entrez dans l’univers onirique d’Armand Cabasson (si c’est pas de la pub çà !). Souhaitons que cet auteur français poursuive dans cette voie de noveliste (il est aussi auteur de polars historiques).

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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 15:59

Conversations avec la mort- Recueil de nouvelles - Editions de l'Oxymore - 2003

 

Présentation de l'éditeur : Dans une maison obscure, durant les douze nuits les plus dangereuses de l'année, un écrivain noue avec la Mort en personne un dangereux dialogue. L'enchantant de ses récits, à l'instar d'une moderne Schéhérazade, il lui montre son propre visage à travers le miroir de nos yeux. Nos yeux de mortels, de tombes ensevelies dans le désert à d'étranges laboratoires ; d'opéras viennois en planètes portant le nom d'antiques Enfers ; de studios d'étudiants sanguinaires aux rues gelées de New York... Mais au travers, aussi, de l'âme trouble des hommes, de démence d'artiste en amour d'enfant, de prédation en sacrifice. Et la Mort écoute, tandis que dehors le monde se tait...
Le temps de douze nouvelles, du Fantastique à la Science-Fiction, découvrez l'" autre voix " de la conteuse Léa Silhol, quand la "Tisseuse" ès Fantasy trempe sa plume à l'encre rouge...

 

Mon avis : Ce qui est agréable dans ce recueil composé de douze nouvelles, c’est que chaque nouvelle est différente de la précédente. Que ce soit dans la narration, dans le thème ou dans le style. En effet, le lecteur déambule d’un genre à l’autre, du fantastique à la fantasy en passant par la science-fiction.

De plus, la thématique de la mort est abordée avec originalité. Un écrivain converse en tête à tête avec la mort elle-même, personnifiée sous les traits d’une jeune femme, avant de lui conter, chaque nuit, une histoire mêlant la réalité à l’extraordinaire. Il est le fil conducteur qui relient ces douze nuits. De la nativité à l’épiphanie. Ces récits dont la finalité est de retarder l’inéluctable, en charmant la mort, mais aussi de lui démontrer les bizarreries de la vie. Et chaque nuit, assise au pied du conteur, la mort revient pour écouter. L’écriture y est poétique, envoûtante et bien maîtrisée.

Léa Silhol ouvre le bal avec « Assassin », un écrivain possédant un miroir qui le mène au bord de la folie. « Le lied d’Intransigeance » et « Lucifer Opiomane » ont la saveur de la littérature du XIXe et de son style décadent. L’une nous amène dans l’univers du grand opéra de Vienne et d’une cantatrice au destin tragique tandis que l’autre nous égare dans les fumées chimériques d’une discussion entre un jeune homme et un Lucifer aux allures de Dorian Gray. « Sur la terre comme au ciel » se tourne vers la SF : la science met au monde une créature angélique qui n’est pas sans conséquence. Dans « Dialogue avec les ombres » et « Nos funérailles », l’amour et la mort sont intimement liées. La première est teintée de deuil avec en toile de fond un chat qui perce l’invisible. La seconde, plus terrifiante, mène dans un élan de folie et d’amour, un couple à une mort atroce. Retour à la SF avec deux récits, « L’ordalie des matriarches » qui relate un lien entre sœurs mis à mal par une froide société matriarcale autoritaire et « Xolotl » qui narre à la façon d’un conte, la relation entre une enfant et une créature extraterrestre offerte par un père aimant. Poursuivons avec une histoire vampirique « Discours direct : un baiser de vampire », le lecteur assiste à la transformation d’un jeune couple en vampires. « Maillon d’une ancienne chaîne » a des accents d’Indiana Jones. En effet, une équipe de chercheurs découvre un tombeau égyptien inviolé et qui cache des secrets oubliés. Suivent deux dernières histoires tournant autour de la mythologie. Dans « Une Hécate et son chien », un homme croise la route d’une sibylle accablée d’un lourd fardeau et dont elle cherche à échapper. « De nuit, de glace, d’argent » est la rencontre étonnante entre une jeune mortelle et la mort à la beauté troublante.

Nous refermons ce recueil sur «  Fins de siècle », une longue postface aux airs de confidences. Léa Silhol y décrit la naissance de ses nouvelles et cette passion pour l’écriture qui l’anime tant. 

Ma note

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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 18:42

Lancelot du Lac


Lancelot du Lac

Textes adaptés par Sylvie Ferdinand - 96 pages - 5 € - chez Terre de brume.

Collection Petites histoires de… dirigée par Dominique Besançon

 

Présentation de l'éditeur : Élevé par une fée dans un royaume caché sous les eaux d’un lac, Lancelot est devenu l’un des plus célèbres chevaliers de la Table Ronde, connu pour ses exploits guerriers et ses amours adultères avec l’épouse du roi Arthur.
À l’origine, ce héros armoricain n’entretenait aucune liaison coupable avec Guenièvre et il était plus proche de la tradition celtique avec ses divers “mariages à l’essai”. Sous le nom de Lanzelet, il a surmonté de nombreuses épreuves, réunifié la Petite Bretagne et vécu finalement très heureux auprès de la belle Iblis.
Sélectionnées parmi l’abondante littérature le concernant et adaptées en français moderne, ces Petites Histoires de Lancelot du Lac  invitent le lecteur à se plonger dans un monde merveilleux qui fait toujours rêver…    

Puisées aux meilleures sources du folklore et de la littérature, les “Petites Histoires” constituent une collection thématique entièrement dédiée à l’imaginaire breton. Héros et lieux mythiques, créatures fantastiques, croyances et traditions... chaque volume entraîne le lecteur à la découverte d’un pan de cette terre celtique si justement appelée “Terre de légendes”.


Mon avis
 : ce petit livre se lit vite avec ses moult chapitres à chaque pages. Un avertissement débute cette lecture en nous informant sur l’origine de ce preux chevalier et des diverses versions qui existent dans la littérature. Dans ces pages, nous en découvrons d’ailleurs deux très différentes. Le lecteur découvre la chevalerie avec ses codes d’honneur, sa bravoure, ses prouesses, bref de quoi nous faire rêver. Sylvie Ferdinand nous offre là des petites histoires sur ce héros, choisies parmi la riche littérature du folklore celtique. Un joli moment passé au cœur des légendes arthurienne mais pas une lecture indispensable.

Ma note
:
 




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Lancelot and Guinevere
Herbert James Draper

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 14:12

Lu le 21 mars 2007

 

La dimension fantastique - tome I de Barbara Sadoul


Présentation de librio
 : La dimension fantastique est un recueil en trois volumes de nouvelles choisies et présentées par Barbara Sadoul. Histoires de vampires, de fantômes ou de monstres, ces anthologies nous font redécouvrir les maîtres de la littérature fantastique : Hoffmann, Balzac, Wilde, Jodorowsky, Hugo, Poe, Lovecraft et bien d'autres. Surgis de l'imagination des plus grands écrivains classiques et modernes, les figures surnaturelles qui hantent ces récits sont éternelles. Elles raniment, le temps d'une lecture, la magie et les terreurs de l'enfance. Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Alphonse Daudet, George Sand, Edgar Poe, Guy de Maupassant, Howard P. Lovecraft, Jean Ray, Richard Matheson, entre autres, nous invitent à déguster ces fruits défendus du rêve, à explorer l'autre côté... à nos risques et périls ! L'occasion de découvrir les fondateurs et les métamorphoses d'un genre littéraire en perpétuelle renaissance...


Mon avis
: L’anthologie débute par une introduction traitée avec moult références littéraires. Cela donne de bonnes idées lectures. Elle expose aussi les multiples aspects du fantastique à travers les siècles. Comme le dit si bien Barbara Sadoul dans son introduction, "Ainsi l'homme moderne marche-t-il toujours aux frontières incertaines du réel et de l''imaginaire. Et, si son esprit rationnel ne lui permet pas de franchir le pas, l'espace d'une lecture il peut accéder aux rivages du fantastique." S’ensuit treize nouvelles où se côtoient la raison et l’irrationnel.


- L'homme au sable - E. T. A. Hoffmann : Entre folie et surnaturel, nous assistons à la lente chute d’un jeune homme marqué par ses terreurs enfantines. J’aime cette façon d’écrire qui nous mène à nous poser des questions : Nathanaël est-il fou ou est-il la victime d’un être maléfique ? Le style est poétique et diablement inquiétant. Une nouvelle des plus efficace.

- La cafetière - Théophile Gautier : Dans cette brève nouvelle à la plume très poétique, Théodore est invité avec des amis et voit son séjour à la nuit tombée, chamboulé par un monde onirique que lui seul va vivre. A nouveau, le désenchantement du héros face à l’amour.

- Le portrait ovale - Edgar Allan Poe : Une nouvelle très courte et très classique au charme gothique avec pour toile de fond la fameuse demeure sinistre et ses tableaux troublants. Un homme blessé et son domestique se réfugient dans un château laissé à l’abandon. Il est vite attiré par toute une galerie de portraits et plus particulièrement par celui d’une jeune femme. Un livre va lui en révéler tous les secrets.

- Le monstre vert - Gérard de Nerval : Un conte curieux et drolatique qui ne m’a pas vraiment captivé. Un château hanté qui terrorise les voisins. Un sergent de police en ramène des bouteilles de vin qu’il boit avec son épouse et qui va accoucher neuf mois plus tard d’un drôle d’enfant. Les années passent et la nouvelle se conclut par une morale.

- La montre du doyen - Erckmann-Chatrian : Deux musiciens venus participer à la fête d’un village vont se retrouver bien malgré eux au cœur d’une série de meurtres. Wilfrid se retrouve en prison tandis que Kasper qui a fui à tant, va devoir ruser pour retrouver le vrai criminel, un être des plus étrange. J’aurais apprécié un peu plus de surnaturel !

- L'homme à la cervelle d'or - Alphonse Daudet : C’est le récit d’un homme singulier qui pour plaire à ses proches va gaspiller cet or, ce don monstrueux qui est en lui. Conscient des dégradations qu’il inflige à son corps, il se renferme et devient misanthrope. L’auteur nous pousse à la réflexion. La fin se termine par une morale des plus cynique sur notre société.

- L'orgue du titan - George Sand : A la suite d’un incident lors d’une improvisation musicale, Maître Angelin laisse échapper de bien curieuses paroles qui vont le mener, pour se justifier auprès de son auditoire, à raconter un moment tragique de sa jeunesse. C’est une nouvelle picaresque et agréable où le mythe des titans est original.

- Véra - Auguste Villiers de l'Isle-Adam : Dans un style brillant et d'un romantisme noir, l’auteur nous livre l’histoire du comte d’Athol dont la disparition récente de sa jeune épouse le plonge dans la folie. Le doute nous surprend alors par l’apparition d’éléments fantastiques.

- La chevelure - Maupassant : C’est le récit, bien ancrée dans le réel, d’un fou passionné d’antiquités et porté sur la mélancolie, qui va découvrir à l’intérieur d’un vieux meuble, une chevelure. Va s’ensuivre alors une folle obsession pour cet objet. Une nouvelle étonnante.

- Je suis d'ailleurs - H. P. Lovecraft : Une nouvelle gothique des plus horrifique. Dans un château croulant et sinistre, le narrateur isolé ne sait d’où il vient, ne connaît pas son identité et n’a pas la notion du temps. Fuyant cette vie, il va découvrir un autre monde qui va le mener à se souvenir… le sentiment de peur est très bien rendu.

- La choucroute - Jean Ray : C’est une des aventures les plus farfelue et bizarre que j’ai lu de cette anthologie. Obnubilé par l’envie de manger une choucroute, un homme va vivre malgré lui des moments d’angoisse et se souvenir pour longtemps de cette journée passée dans une ville inconnue.

- Le meneur de loups - Claude Seignolle : L’auteur débute ce conte populaire par la description de l’hiver et de ses effets. C’est à vous donner déjà des engelures. Brrr ! C’est au cœur de l’hiver qu’un homme étrange est venu quémander la nourriture pour ses bêtes et lui auprès de paysans terrifiés. Pour remercier cette famille, il va faire un don au plus jeune enfant du logis.

Escamotage - Richard Matheson : Au fil des pages, le malaise s’installe, implacable et insidieux. Un écrivain voit petit à petit sa vie s’effacer. c’est sous la forme d’un journal intime que l’histoire nous est contée. La chute est vraiment remarquable. La peur de l’anonymat, de la dissolution de l’identité est très bien ressenti.  

Ma note :

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 14:10

Lu le 07 mars 2007

C'est un recueil de nouvelles fantastiques écrit par Angela Carter consacré aux contes revisités. Collection Point n°444.


Dix contes célèbres pour enfants sont subvertis par la plume féminine d'Angela Carter :

 
- Le cabinet sanglant
- La compagnie des loups
- Le loup-garou
- Louve-Alice
- M. Lyon fait sa cour
- La jeune épouse du tigre
- Le chat botté
- Le roi des Aulnes
- L'enfant de la neige
- La dame de la maison d'amour


Ces nouvelles sont largement inspirées des contes de Charles Perrault. L’on peut reconnaître la jeune mariée de Barbe Bleue, le petit chaperon rouge face au loup ou encore la belle et la solitude de la bête. La femme est le personnage central de ce recueil où elle se montre plus forte qu’elle ne l’est habituellement dans les contes classiques. Elle s’affirme et subverti de ce fait son sort perpétuel de pauvre victime. Le merveilleux ici laisse la place au fantastique dans un style baroque, onirique et souvent sombre. Angela Carter ressuscite pour notre plus grand plaisir des créatures légendaires telles les lycanthropes, les vampires et autres sorcières.

La plume de l’auteur est la première chose qui retient l'attention. C’est une écriture poétique, ensorcelante où les secrets et la curiosité, l’innocence et l’immoralité, la sensualité et la cruauté vont de pairs. Une approche vraiment originale des contes de notre enfance qui appelle le frisson et réveille nos peurs ancestrales (peur de l’obscurité, de l’invisible, de la mort…)  

 

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 14:04

Lu le 09 février 2007 - Challenge ABC 2007 - Lettre B

Voilà le 4° livre à lire du Challenge ABC 2007. Poppy Z Brite est une auteure connue pour ses histoires fantastiques. Donc me voilà à la recherche d'un titre à lire. Seulement je m'aperçois que la dame ne fait pas dans la dentelle. Et le résumé de plusieurs de ces livres m'ont bien repoussé. Reste celui-ci, "Ames perdues" qui passe avec le résumé. Eh oui encore des histoires de vampires mais moins romantiques que celles d'Anne Rice. 500 pages de frissons au programme !


Présentation de l’éditeur : À quinze ans, Nothing, adolescent rebelle et mal dans sa peau, s'enfuit de chez ses parents. Sa route croise celle des Lost Souls, créatures étranges, vêtues de noir, qui boivent une liqueur au goût de sang. Insatiables, sensuels, sauvages, ce sont des prédateurs sans loi qui n'obéissent qu'à leurs instincts. Avec Molochai, Twig et Zillah, Nothing part en quête d'amour, de sexe et de violence au son de longs riffs lancinants dans les boîtes punk de La Nouvelle-Orléans, et découvre la vérité sur ses origines...

Poppy Z. Brite nous entraîne dans un univers noir où les vampires profitent de leur immortalité pour s'adonner à toutes les perversions et braver tous les interdits de la société puritaine américaine.


Mon avis
:
Ce sont plusieurs histoires qui progressent dans ce roman. Elles vont se télescoper tout au long du récit. Celle de christian, barman vampire vieux de plus de trois siècles, celle de Nothing qui a 15 ans. C’est un adolescent rebelle qui se cherche. Enfant adopté, il décide de fuguer et de partir à la recherche des Lost souls ?, un groupe de musique dont il est fan. Sa route va croiser celle de trois créatures assoiffées de sang, Zillah, Molochai et Twig. Dès lors le jeune Nothing va basculer dans la drogue, le meurtre, le sexe et va s’apercevoir qu’il est lui aussi un vampire. Partout sur leur passage, ils vont semer la terreur. Et enfin l’histoire de deux amis Ghost et Steve, membres des Lost Souls qui vont vite regretter cette rencontre maléfique et qui va bouleverser leurs vies de musiciens.

Ici nous sommes bien loin du mythe sensuel et désuet du vampire. Poppy Z. Brite invente une nouvelle race de vampire. Ils usent et abusent de leur immortalité. Ces êtres ne craignent pas le soleil ni les crucifix. Leurs dents sont taillées en pointe. Ils mangent, boivent, se droguent et peuvent se reproduire. Mais gare à la mère qui porte l’enfant d’un vampire. Celle-ci mourra saignée et dévorée par son nouveau-né à la naissance. Ce qui sera le cas pour la mère de Nothing.

 

C’est un monde violent, sanglant sans limite que nous découvrons. Un univers des plus noirs où se mêlent amour et cruauté. Oui c’est bien l’amour que recherche Nothing même si pour cela il doit le vivre dans les bras de Zillah, vampire déjanté et amoral.

 

Ce roman m’a fasciné mais je dois bien avouer que ma sensiblerie en a pris un coup. L’auteure ne ménage ni ses personnages ni ses lecteurs. C’est vraiment morbide et dérangeant. Quand je pense que ce n’est que son premier roman… Mon avis est partagé à cause de ces débordements de violence. Mais J’ai aimé la vision moderne du mythe du vampire. L’histoire est bien écrite et la chute inattendue. Bref une histoire qui tient en haleine. Si vous voulez frissonner de peur, je ne peux que vous le conseiller.

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 12:24

Voilà une anthologie composée par Barbara Sadoul sur un thème qui m'a toujours fasciné, le vampire. En tout huit nouvelles écrites par divers auteurs. Un livre assez court, 126 pages chez Librio. Brrr !!!

Présentation de l'éditeur : Du drame romantique à la science-fiction, la figure du vampire a connu bien des métamorphoses
A l'instar des ermites, des bandits, des vagabonds et des prophètes, il est un exilé sur terre, condamné à la solitude d'une vie errante. C'est un hors-la-loi, un monstre, une âme perdue. Sa soif de sang et de puissance, sa propension à corrompre les âmes l'incitent pourtant à rechercher la compagnie des hommes : il se laisse apprivoiser le temps d'une étreinte, et sait parfois faire preuve de sentiments, voire de passion..
Dans cette anthologie, les vampires de Tanith Lee, de Richard Matheson, de Ray Bradbury, de Claude Seignolle, de Jean-Louis Bouquet, de Gudule. de Henry Kuttner et de Niel Straum sont des êtres déchirés, malmenés, amoureux et violents. Amateurs de sensations fortes ou lecteurs téméraires, laissez-vous séduire... à vos risques et périls.

Mon avis : Commençons la lecture par l’introduction de Barbara Sadoul qui nous expose l’univers du vampire dans la littérature à travers les siècles. De bonnes idées de lecture pour la suite. Mais le grand thème de cette anthologie est la solitude dans la vie du vampire, être surnaturel, pourchassé par les humains et donc forcés à l’isolement, soupirant après son humanité perdue. Le premier texte « Chimère » nous plonge dans la fantasy avec un brin de fantastique. C’est la passion d’une vampire succube pour un chevalier réclamant vengeance. J’ai apprécié mais rien de bien extraordinaire. « la voix du sang » de Richard Matheson et « l’homme du second » de Ray Bradbury se rapprochent dans le sens ou c’est un enfant qui est le perso. principal. L’un veut être vampire, l’autre en côtoie un. J’ai été captivée par ces deux nouvelles vraiment envoûtante et un peu effrayantes. La narration des deux est rythmée et très bien maîtrisée. « Pauvre Sonia » de Claude Seignolle est vu par le narrateur, épris d’une vampire. Celui-ci la prend pour ce qu’elle n’est pas et décide de la suivre. Une gentille histoire d’amour impossible en somme. « Laurine ou la clé d’argent » de Jean-Louis Bouquet m’a séduite et touchée par son style baroque, romantique et soutenu. Là aussi une histoire d’amour hallucinante et peut-être pas si irréel que çà ! Gudule nous conte dans cette très courte nouvelle « La petite fille qui mordait ses poupées » les pulsions vampiriques d’une petite fille. Inquiétant ! Je n’ai pas aimé les deux dernières « Dans ma solitude » d’Henry Kuttner et « Espèce en voie de disparition » de Niels Straum. Cette dernière est plus tournée vers la SF où ces vampires sont en fait des extraterrestres et l’autre évolue dans le milieu du cinéma. A 2 euros je vous conseille fortement ce petit livre de qualité et qui aborde avec originalité différents genres littéraires.

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