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Le Blog Littéraire

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" La liseuse " de Fragonard

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Avertissement au lecteur qui se risque en ces lieux !
Bienvenue sur mon blog entièrement dédié à l'une de mes passions, les livres. C’est une façon pour moi de garder une trace de mes lectures mais aussi de les partager avec d’autres passionnés et d’échanger des impressions et avis que je souhaite constructifs. 
Bien sûr, mes avis sont personnels et n'engagent que moi.
Bonne balade chez Laetitia la liseuse.

31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 23:00

 

C’est en déambulant dans le rayon "bouquins" d’une grande surface que j’ai découvert cette collection (poche donc abordable) qui rend hommage à la littérature de genre et plus particulièrement à ses premiers balbutiements vampiriques. Ni une, ni deux, les volumes ont vite atterri dans mon chariot. Et si je vous en parle aujourd’hui, c’est surtout pour vous faire découvrir la littérature vampirique autrement que par Twilight et le phénomène bit-Lit ! Pourquoi ne pas remonter directement à la source du mythe avec les classiques du genre ? Tout cela, bien sûr, bien avant le fameux Dracula de Bram Stoker paru en 1897. Les éditions Sirius rééditent et compilent en format poche de vieux textes poussiéreux et non pas des moindres puisque écrit par les maîtres du genre. De plus, le fil rouge est de publier ces œuvres dans un ordre chronologique de parution. Moi, je dis bravo pour cette initiative ! Le volume V est sorti en mars dernier. Le prochain sera programmé pour mai. Alors, qui a envie de se lancer ?

 

     

 

Tome I : Le Vampyre de John William Polidori (1820) précédé d’un poème inédit de John Stagg, The Vampyre, faisant référence à ce récit. S’ajoute à ce volume une pièce de théâtre de Charles Nodier, Lord Ruthwen ou les vampires – paru en août 2011. 4ème de couv’ « Cologny, au bord du lac Léman, 1816. Lors d'un orageux soir d'été, une gothique compagnie se lance le défi d'écrire une histoire fantastique : Mary Shelley, Lord Byron et John William Polidori viennent d'entrer dans la légende en donnant naissance à Frankenstein et à l'ancêtre d'un certain comte Dracula... »

 

Tome II : La femme vampire de E.T.A Hoffmann suivi de la nouvelle Infernalia de Charles Nodier, d’un autre texte de Prosper Mérimée La Guzla et enfin l’envoûtante nouvelle de Théophile Gautier, La morte amoureuse – paru en octobre 2011. 4ème de couv’ « Une courtisane trop belle qui semble mourir et renaître à chaque fois plus belle... Un prêtre saisi d'amour pour une créature du diable... Une religieuse fantôme à la robe couverte de sang, errant dans les couloirs d'un château glacé... Entre démons et vampires, les femmes prennent l'ascendant dans ce deuxième volume consacré aux origines de la littérature vampirique ! Le vampire serait-il l'incarnation fantasmagorique de "l'éternel féminin", loué par Goethe, dans le Second Faust ? Et si oui, nous attirera-t-il vers le haut comme le souhaitait le sage de Weimar ? Ou nous entraînera-t-il dans les bas-fonds, vers les cercles de l'enfer ? Ces textes dessinent une nouvelle période dans le cycle de maturation littéraire subie au début du XIXe siècle par le vampire. Le vampire ne se contente pas de saigner ses victimes, il les aime aussi et semble déclencher des sentiments si forts qu'ils en deviennent inhumains. Eros et Tanathos commencent à fusionner sous les crocs du vampire... »

 

Tome III : La famille du Vourdalak de Alexis Tolstoï suivi de La dame pâle de Alexandre Dumas et La baronne trépassée de P.A. Ponson du Terrail – paru en décembre 2011. 4ème de couv’ « Famille, tu nous saignes », tel pourrait être le slogan de ce volume. En effet, si le Vourdalak slave qui effraye le marquis d’Urfé dans le roman de Tolstoï s’en prend uniquement à sa famille et à ses proches, dans La Dame pâle la belle Hedwige croquée par Alexandre Dumas est désirée par deux frères, Grégoriska et Kostaki, dont l’un est un vampire, tandis que la femme du Baron Hector de Nossac, cette Baronne trépassée, lui fera payer cher son infidélité, devenue immortelle, sous la plume sanglante de Pierre-Alexis Ponson du Terrail, maître du roman-feuilleton qui conjugue pièges, machinations et épouvante dans un décor gothique où ne manquent ni fantômes, ni château médiéval d’outre-Rhin.

 

Tome IV : Le vampire de Alexandre Dumas suivi d’une étude Histoire des vampires et autres spectres malfaisans de Collin de Plancy – paru en janvier 2012. 4ème de couv’ « Les plus grands textes vampiriques compilés pour la première fois dans une série de poche, avec un appareil critique établi par un spécialiste. Une sélection des oeuvres majeures qui ont contribué à façonner l’imagerie populaire du seigneur de la nuit et à forger sa légende ! »

 

Retrouvez ma bibliographie vampirique sur  

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 18:31

Editions du Petit Caveau - Fantastique - Septembre 2009 - 152 pages
 
Présentation de l'éditeur : Transylvanie, fin du dix-neuvième siècle. Traqué sans relâche, Dracula, le Prince des Vampires, dépositaire du sang de l’immortalité, craint pour l’avenir de sa race. La seule solution, pour assurer une pérennité certaine aux siens, serait d’engendrer un héritier de son propre sang. Mais pour cela, il lui faut d’abord trouver une humaine capable de porter en son sein l’enfant d’un non-vivant…
 
En France, Marie Iscariel, dame de compagnie d’une riche héritière, fait le même étrange cauchemar depuis son enfance : un rêve effrayant où il n’est question que de peur et de mort. Entraînée au cœur d’un monde inconnu, la jeune femme va découvrir que l’amour et le sang peuvent parfois s’unir pour créer une étrange destinée…

Paru dans la collection Sang d’âme des éditions du Petit Caveau, De notre sang tient davantage de la novella que du roman du fait de sa brièveté. Quelques centaines de pages suffisent à plonger le lecteur dans un univers des plus romanesques où le vampire est roi. Le récit mêle deux mondes que tout semble opposer, deux voix que le destin se charge de réunir. Celle de Dracula, le père des vampires sans qui rien ne serait et celle de Marie, jeune dame de compagnie et descendante d’une très ancienne lignée qui semble intéresser le Comte au plus haut point. Un long jeu de piste commence pour le Prince des vampires en quête d’éternité pour sa race.
 

Bien plus proche des créatures sensuelles d’Anne Rice (Lestat et Louis) que du personnage sanguinaire de Bram Stoker, Dracula est ici d’une redoutable beauté. Cynique et violent comme l’exige sa condition, il n’en demeure pas moins un immortel passionné. Quant à celle qui occupe ses pensées, Marie : son apparente fragilité contredit une évidente force de caractère qui parfois est difficile à cerner tant ses réactions sont versatiles. L’auteur porte un soin particulier à la psychologie de ses héros tout comme à l’ambiance sombre et exaltée de l’intrigue. De même, son écriture est élégante, recherchée et d'une agréable fluidité. Toutefois, même si cette romance vampirique évite de nombreux clichés, De notre sang n’est jamais loin de tomber dans un sentimentalisme prononcé et un engourdissement accentué par un réel manque d’action. Malgré le classicisme de l’histoire, De notre sang se démarque des nombreuses productions vampiriques du moment et offre une lecture palpitante pour les plus romantiques.


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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 16:15

Envoûtée par ma lecture de Dracula, j’ai voulu prolonger ce moment avec la suite officielle. Pourtant préparée à ne pas retrouver le style épistolaire, ni l’écriture savoureusement victorienne, ni l’atmosphère du roman originel, je n’ai pû m’empêcher de voir mes cheveux se hérisser, ma mâchoire se décrocher, mes yeux sortir de leurs orbites tant j’ai été surprise du résultat. Pour un peu, je m’en serais étouffée ! Vous trouvez que j’exagère ? hommage ou trahison d’une œuvre…


Editions Michel Lafon - Octobre 2009 - 512 pages
 
Présentation de l’éditeur
 : En 1888, un groupe de six intrépides a réussi à détruire Dracula aux portes de son château de Transylvanie. Vingt-cinq ans plus tard, ils se sont dispersés mais le souvenir de cette périlleuse aventure où l’un d’eux a laissé sa vie les poursuit. Combat quasi mystique contre les forces du mal, vengeance d’amoureux endeuillés ou inextinguible jalousie : les raisons mêlées de leur acte continuent de perturber leur existence et la disparition du prince des ténèbres n’a pas apaisé leurs tourments. Une mort inexpliquée devant un théâtre parisien et un deuxième assassinat d’une effroyable cruauté au cœur de Londres vont réveiller la peur. Du Quartier latin à Piccadilly Circus, l’ombre de Dracula semble à nouveau planer… Les héros d’autrefois devront faire face à un ennemi insaisissable aux attaques sournoises ou d’une violence inouïe, mais aussi à leurs propres démons.
 

Si Dracula est de retour plus d’un siècle plus tard, c’est à l’instigation de l’arrière-petit-neveu de Bram Stoker, d’après les notes originales laissées par ce dernier. Assisté de l’auteur Ian Holt, Dacre Stoker a donc réveillé le plus populaire des vampires - avec le consentement du clan Stoker et ce, dans le but de se réapproprier l’œuvre de leur aïeul. Les amateurs d’adaptations ciné ne seront sans doute pas déçus tant les références sont nombreuses mais qu’en est-il du lecteur de l’œuvre première ? Comment dépoussiérer un livre culte ? les auteurs se sont attachés à rendre leur roman on ne peut plus contemporain. Exit le charme du style épistolaire, place à une écriture uniforme à la 3ème personne.
 
Autre subversion notable et non des moindres : l’évolution des protagonistes. Dracula, être charismatique mais dénué de charme devient dans ces pages une créature outrageusement humanisée et d’une sensualité débordante. La douce Mina sort les crocs, les griffes, les armes pour protéger son petit devenu grand et incontrôlable. Au diable, les codes de l'époque victorienne. L’unité du petit groupe d’origine pourtant si lié par les épreuves n’est plus et laisse place à de nouveaux venus tels Bram Stoker en personne ou encore Jack l’éventreur.
 
Alors bien sûr, cette suite se lit avec entrain tant le scénario est riche de rebondissements, de personnages haut en couleurs, de chapitres courts et endiablés, de multiples scènes d’action. Un louable travail de recherches historiques est aussi à saluer quant aux figures que sont Vlad III et Elizabeth Bàthory. Les fans du Dracula de Francis Ford Coppola retrouveront la force des amours passionnées de Mina et de son prince des ténèbres. Il est clair que les deux auteurs ont voulu toucher le plus large public possible au risque de dénaturer l’œuvre de Bram Stoker. La famille Stoker a peut-être réussi à reconquérir cette part d’héritage mais à quel prix ?


Impossible à noter. Mes impressions ne sont peut-être pas très objectives tant j'ai aimé Dracula de Bram Stokerdonc voici d'autres avis. Ceux assez semblables : Serafina, VladKerganMika, et ceux très enthousiastes de : EmmyneNanne, Deuskin, Chiffonnette. J'en profite pour vous inviter à lire l'interview du traducteur Jean-Noël Chatain, réalisée par dabYo : 1/2 et 2/2.

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 11:47

Chers lecteurs, vous allez croire que je fais une fixette sur les vampires et vous aurez probablement raison en parcourant ce billet qui en regorge. Le fautif à qui je dois cette mordante addiction est La solitude du buveur de sang que j’ai lu dans mes années collège. Puis ce fut le début de l'engrenage avec le fascinant Entretien avec un vampire. «Ce courant existe depuis plus d'un siècle, mais il ciblait jusqu'à maintenant un public populaire d'adultes fans d'épouvante et de fantastique, explique Jean Marigny, professeur d'université à Grenoble. C'est grâce à Anne Rice et son entreprise d'humanisation du personnage, dans Entretien avec un vampire, qu'il est devenu accessible à tout le monde.» Source le Figaro.
 
Et les années passant, je ne suis toujours pas repue. Bah quoi ! Cette liste comporte mes lectures passées, présentes et futures classées par ordre de parution. Ce fil est destiné à parler du vampire dans la littérature et à l’enrichir par vos propres propositions lectures. Vos liens vers vos billets sont les bienvenus tout comme vos conseils, coups de cœur, coups de gueule, news ou pas ! A vous l'honneur...


* Lu - Chronique un jour peut-être...

- Le vampire - John William Polidori (1819) Dans le Traité de vampirologie *
- La morte amoureuse - Théophile Gautier (1836) Dans le recueil Récits fantastiques *
- Ligéia - Edgar Allan Poe (1838) Dans le recueil Histoire extraordinaires *
- La Dame pâle - Alexandre Dumas (1849)
- Les métamorphoses du vampire
- Charles Beaudelaire (1857) *
- La vampire - Paul Féval (1866)
- Carmilla - Joseph Sheridan Le Fanu (1871)  

- Le Horla - Guy de Maupassant (1885) *
- Dracula - Bram Stoker (1897)
- L'invité de Dracula - Bram Stoker (1897) Dans l'anthologie Les cent ans de Dracula

- La maison maudite - Howard Phillips Lovecraft (1928)
- Je suis une légende - Richard Matheson (1954)
Entretien avec un vampire - Anne Rice  (1976) * et sa suite
- La compagnie des loups - Angela Carter (1979) 
- Ames perdues - Poppy Z. Brite (1992) 
- Rouge flamenco - Jeanne Faivre d'Arcier
*

- Les aventures d'Anita Blake - Laurell K. Hamilton (1993)
- La solitude du buveur de sang - Annette Klaus Curtis (1994) 
- La déesse écarlate - Jeanne Faivre d'Arcier *
- Le prince noir - Keith Herber (1998) *

- Le domaine Blackwood - Anne Rice (2002)
- Les cent ans de Dracula - Barbara Sadoul (2003) Anthologie 
- La solitude du vampire - Barbara Sadoul (2003) Anthologie 
- L'encyclopédie du merveilleux - Edouard Brasey (2006) 
- L'historienne et Drakula - Elizabeth Kostova (2005) 
- Favole - Victoria Frances (2004) *
- Le vampire de Ropraz - Jacques Chessex (2007)
- Vampires - Estelle Valls de Gomis (2008) Anthologie
- Traité de vampirologie - Edouard Brasey (2009) 

- L'étrange vie de Nobody Owens - Neil Gaiman (2009)
- La lignée - Guillermo Del Toro (2009)
- Dracula, l'immortel - Dacre Stocker (2009)
- De notre sang - Adeline Debreuve-Theresette (2009)
- Le manoir des immortels -
Ambre Dubois (2009)

- Apocalypse - Loïc Malnati (2008)
- D, Lord Faureston - Alain Ayroles (2009)
- Elizabeth Bàthory - Pascal Croci (2009)
- Dracula - Pascal Croci (2009) l'intégral  Ajout


Bibliographie en perpétuelle évolution - Mises à jour du 11 janvier 2009.

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 07:58


Editions Milady - Bit-lit - 352 pages - Août 2009
 
Présentation de l'éditeur
: Morgane Kingsley est exorciste et, par les temps qui courent, elle ne manque pas de boulot. Normal, son aura peut venir à bout de n’importe quel démon. Du moins, c’est ce qu’elle croyait : un démon a réussi à la posséder, elle !
 
Et il est à se damner. Ce n’est pas pour rien qu’on parle de la beauté du diable… Morgane pourrait bien succomber à la tentation et en oublier son cher et tendre. Sans compter que son invité mystère doit résoudre une guerre de succession démoniaque qui met en péril la survie de l’humanité. Une mission qu’on ne refuse pas…


Démon intérieur est l’une des dernières nouveautés en bit-lit. Cette série sort des sentiers moult fois battus par le lecteur en compagnie des indétrônables créatures à crocs. Au diable… vampires et autres lycanthropes ! Ici les démons sont les têtes d’affiche et le concept est diantrement original. Pour s’incarner, un démon doit posséder un humain et si possible avec son consentement car sinon il entre dans l’illégalité. Le mortel devient donc un hôte et abandonne tout contrôle de son corps à ce puissant passager. L’héroïne Morgane Kingsley n’est pas chasseuse mais exorciste. Elle va se retrouver au beau milieu d’une guerre de succession. Là s’arrête la nouveauté. Pour le reste, tous les ingrédients qui font le succès de ce genre sont réunis à plus ou moins savant dosage. Le tout raconté par Morgane Kingsley elle-même.

 
Cette jeune femme, qui du haut de ses 28 ans, se trouve sexy - grande, cheveux roux portés courts, tatouage dans le bas du dos et 7 piercing à l’oreille - , garce (elle a tendance à se traiter de tous les noms d’oiseaux face à ses réactions),  instinctive (elle se retrouve dans des situations impossibles. Les gaffes, ça la connaît !). Ses intenses introspections fusent, voltigent entre deux scènes d’action et le lecteur oscille entre agacement et amusement. Son entourage vaut aussi le détour : Brian, LE petit-ami idéal, Valérie, LA meilleure amie BCBG, Andrew, LE frère et hôte consentant, Adam, LE bon samaritain mais juste un peu démon et enfin, Lugh, LE démon hyper-sexy qui squatte le corps de Morgan à ses dépends. Autre élément indispensable au genre : le sexe qui est abordé dans cette série sulfureuse, sans aucun tabou. Loin d’être suggérées, les scènes sont crues et souvent vulgaires. La surenchère n’est jamais loin ! Quant à l’intrigue, si elle se laisse lire grâce à de nombreux rebondissements, à des personnages hauts en couleur et à une histoire inédite, elle n’en reste pas moins faible du fait de son écriture quelque peu anémique. La suite Moindre mal est prévue pour novembre prochain. Question : le style va-t-il s’améliorer ?

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 17:21

Editions Le Pré aux Clercs - 468 pages - Février 2009 undefined
 
Présentation de l'éditeur : Les vampires existent-ils ? Quelle formes prennent-ils pour séduire les humains ? Quelles sont les armes pour les détruire ? C'est à ces questions épineuses que répond ce Traité, rédigé au début du XXsiècle par le plus grand chasseur de vampires, le docteur Van Helsing, qui terrassa Dracula de la pointe de son épieu.
 
Authentique grimoire d'antan, cet ouvrage de référence est parfaitement documenté sur tous les aspectss du vampirisme tels que nous pouvons les connaître par l'Histoire, les légendes, le folklore, les croyances et les superstitions. D'anciens traités et nouvelles, signés de grands maîtres du fantastique tels Poe, Hoffmann ou Dom Calmet, viennent compléter ce précieux traité. Un ouvrage passionnant à conserver sur sa table de chevet, entre le crucifix et les chapelets de fleurs d'ail.


Dans cet ouvrage aux allures de vieux grimoire, Edouard Brasey explique dans une longue préface la découverte de ce livre pour le moins inédit. Il serait d’après lui l’œuvre du célèbre chasseur de vampires, le Docteur Van Helsing. Rentré en France avec le précieux manuscrit, Edouard Brasey dirigera sa traduction. Les origines du vampire sont ainsi mises à jour et même si ce sujet a déjà été étudié à maintes reprises, il est agréable de remonter à ses sources via les extraits de diverses lettres, d’autres textes à l’instar de ceux de Dom Calmet, de Collin du Plancy et de Voltaire, d’anciennes gravures et belles enluminures qui égayent le tout. La 1ère partie du traité aborde la présence des vampires dans le monde allant même jusqu’à proposer une origine vampirique à des déesses comme Kali, Isis ou encore Ishtar. Il est bien vite fait de lier leur part obscur à ces créatures de la nuit. Mais soit ! Après tout, l’auteur des faits n’est-il point d’un autre siècle ?

 

La partie II évoque la physiologie du vampire sous toutes ses coutures. Selon les régions, ils sont nommés Lémures, Stryges, Daugrs, Oupires, Broucolaques… Les anecdotes pulullent dès le XVIIIème. Après le retour du défunt, les vivants usent de nombreuses pratiques pour les terrasser : chasses aux vampires, veillées funèbres, armes utilisées, procédés occultes etc. La 3ème partie explique la psychopathologie et explore les effets spectaculaires de la lune d’où l’expression de personne lunatique tirerait son origine. La partie suivante se penche sur des anciens écrits relatant moult anecdotes effrayantes et datant pour certains du XVIIIème. In fine, le dernier chapitre réunit quelques grands récits de la littérature classique et ce dans un ordre chronologique s’il vous plaît ! Ce traité de vampirologie ne manque pas de charme et comblera avant tout le lecteur désireux de remonter aux sources du mythe.

 
- Le Vampire de John-William Polidori (1819)

- La Vampire de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1828)

- Bérénice de Edgar Allan Poe (1835)

- Les Métamorphoses du vampire de Charles Baudelaire - Poème (1857)

- Le vampire de Charles Baudelaire - Poème (1857)

- Infernalia ou Anecdotes, petits romans, nouvelles et contes sur les revenants, les spectres, les démons et les vampires de Charles Nodier (1822)

- Extraits de la préface de La vampire ou la Vierge de Hongrie du Baron de Lamothe Langon (1825)

  

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 18:40

img505/5495/morsureun1.jpgEditions Bragelonne - Collection L’Ombre - Août 2007 - 431 pages

Présentation de l’éditeur : Elena Michaels se coule hors de son lit, prenant bien soin de ne pas réveiller son compagnon. Il ne supporte pas qu'elle disparaisse comme ça au beau milieu de la nuit. Quelle femme normale pourrait avoir tant besoin de retrouver la solitude des rues sombres et mal famées de la ville ? L’énergie contenue déchire ses muscles – elle ne peut plus attendre. Elle adore courir aux frontières de la ville, mais n'en a plus le temps. Elle se glisse dans une ruelle, ôte ses vêtements et se prépare au Changement…

Elena fait tout ce qu'elle peut pour être normale. Elle hait sa force, sa sauvagerie, sa faim, son désir, ses instincts de chasseuse et de tueuse. Elle aimerait avoir un mari, des enfants… et même une belle-mère. En tout cas, c'est ce qu'elle voudrait croire. Et voilà que la Meute a besoin d'elle. Cette Meute qu'elle chérit et déteste tout à la fois est la cible d'une bande de déviants sans pitié. Ils menacent de dévoiler leur existence, enfreignant les lois du clan. La loyauté du sang ne se discute pas. Et au cours de son combat, Elena découvrira sa vraie nature…

Mon avis : Elena, jeune et séduisante trentenaire, cherche tant bien que mal à vivre une vie normale à Toronto. Elle est sur le point d’y parvenir quand son passé ressurgit, mettant à mal ses projets de stabilité - un compagnon attentionné, un job intéressant et un avenir tout tracé. La jeune femme cache une particularité pour le moins étonnante. Elle est un loup-garou. Et sa meute - qu’elle a quitté voilà un an - est en danger et a besoin d’elle. Maintenant. Malgré ses réticences, son instinct animal la pousse à rejoindre à Stonehaven son ancienne famille, Jeremy l’alpha et le reste de la meute dont un certain Clay (quel homme !), son amour de jeunesse. Un cabot - entendez par là : un loup-garou errant n’appartenant pas à la meute - menace l’équilibre du clan.  Elena va alors, par ce retour aux sources, découvrir sa véritable nature et peut-être se réconcilier avec elle-même…

"Morsure" est un savant mélange de romance et d’action sur fond de fantastique. Le dosage est d’ailleurs suffisament tempéré pour éviter à l’intrigue de tomber dans le cliché fleur bleue ou violence gratuite. Et que dire des poncifs liés à la lycanthropie ! Kelley Armstrong dépoussière un mythe en laissant courir ses garous la journée, les faisant muter à l’envie, les dotant d’intelligence et de nouveaux pouvoirs entre autres… Les descriptions des rapports de hiérarchie dans la meute tout comme celles du processus de mutation sont originales et bien développées. Elena, la narratrice, dévoile une personnalité complexe et attachante, tiraillée entre sa part d’humanité et son côté animal, entre l’homme qu’elle s’est choisie et son amour de jeunesse auprès duquel elle s’est brûlée les ailes. Une écriture simple mais bien rythmée en font un bon roman divertissant. La chasse, menée tambour battant, est ouverte et se poursuit dans "Capture", second roman sorti en février 2008 puis la suite à paraître en octobre sous le titre de "Magie de pacotille".

Karine, Bladelor, Fashion, Lilly, Yueyin et Stephanie ont aussi été mordues.

Ma note :

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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 07:31

Ce billet sera consacré à une série que j’ai découvert en 2002, « les aventures d’Anita Blake, chasseuse de vampires » de Laurell K. Hamilton. Pourquoi maintenant ? tout simplement parce qu’une très bonne nouvelle pour les fans circule sur la toile. En effet depuis 2006, Fleuve noir n’édite plus la série, laissant de nombreux lecteurs sur leur faim. Pocket terreur et Fleuve noir se sont donc partagés pendant quatre ans la publication des neuf tomes traduits. Récemment, les éditions Bragelonne ont racheté les droits de la série. Ouaiiis ! Au programme pour 2009 : Réedition des neuf tomes chez Milady (en poche) et dans la foulée, parution du tome 10, Narcissus in chains en grand format. C’est reparti pour de l’action, de l’humour et des situations surnaturelles et rocambolesques. Débutée en 1993, la série compte aujourd’hui 15 titres. Et je vous entends de loin dire « encore une histoire à la Buffy… » eh bien non, à côté je dirais que Buffy n’en est qu’une pâle copie.

 Plaisirs coupables - Fleuve noir - Thriller fantastique - 2002 - 384 pages

Présentation de l’éditeur
 : Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m'appellent  «l'Exécutrice» et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c'était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n'est pas toujours très exaltant et mon patron m'exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s'en servir. Tuer des vampires, c'est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d'enfance. Depuis qu'ils sont officiellement reconnus  et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il y en a  de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !

Le cadavre rieur - Tome II - Fleuve noir - 2002 - 352 pages

Savez-vous ce que c'est qu'une "chèvre blanche" ? Eh bien, en jargon vaudou, c'est un doux euphémisme pour désigner la victime d'un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j'ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés... mais ça, non ! Pas question... Alors, je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d'un million de dollars. L'ennui, c'est que tout le monde n'a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu'un pour faire le boulot. Qu'on va se retrouver avec un mort vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c'est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner ! Comme si je n'avais pas assez de problèmes avec les vampires...

  Le cirque des damnés - Tome III - Pocket terreur - 2002 - 379 pages

Je vous dis franchement : je stresse ! Nous vivons vraiment dans un univers impitoyable. Prenez par exemple Jean-Claude, propriétaire, entre autres, du "Cirque des Damnés", une boîte branchée des plus rentables. Eh bien, il n'est entouré que de gens qui veulent soit lui faire la peau, soit prendre sa place, voire les deux. Tous des vampires, bien sûr, avec des dents qui rayent le parquet.
Vous me direz que, même s'il a le sens de l'humour, J-C, lui aussi, est un vampire et que sa principale ambition semble être de faire de moi son esclave. Peut-être finalement devrais-je laisser les loups-garous et autres se dévorer entre eux. Et plutôt me consacrer à empêcher mes chers zombies de nuire !



Lunatic café - Tome IV - Pocket terreur - 2003 - 477 pages

On dirait que je le fais exprès. Je suis tombée amoureuse du chef de meute local. Non, pas un louveteau. Un loup-garou, bien sûr ! Maintenant, il y a des tas de filles dans ma tranche d'âge qui n'arrivent pas à se dégotter un petit ami. Et c'était mon cas avant Richard. Certes, Jean-Claude, mon vampire préféré, ne demandait pas mieux, mais son côté possessif a tendance à me démotiver. Même si c'était un homme ordinaire, j'aurais déjà du mal à imaginer une vie de couple avec lui. Côté sexe, ça oui : no problemo, je vois très bien, mais sortir... Aller au restaurant, au spectacle, fréquenter ses amis. Franchement non ! On a beau être dans une histoire d'horreur, il y a des limites !


Le squelette sanglant - Tome V - Fleuve noir - 2003 - 544 pages

 

Bert, mon boss, a encore eu une de ces idées de tarés dont il a le secret : relever tout un cimetière de morts très anciens qui ne demandaient rien à personne. D'accord, c'est probablement un gros contrat qui devrait arranger la comptabilité de la boîte et pour une réanimatrice comme moi, il faut bien reconnaître que c'est plutôt valorisant, même si la petite Anita en a un peu marre d'être toujours là pour sauver les meubles et réparer les conneries des autres.Bref je vais sur place, où mon intervention est censée régler un conflit entre un promoteur et une vieille famille locale. Tout cela, bien sûr, pour construire un superbe complexe résidentiel de plus, blouser les petits actionnaires et s'en foutre un max dans la poche.A peine arrivée, je découvre qu'un tueur en série, nécrophile, nécrophage ou je ne sais quoi fait des ravages dans le coin. Sûrement un vieux copain à moi.Il y a des moments où l'on aurait envie de changer d'air !…


Danse mortelle - Tome VI - Fleuve noir - 2003 - 544 pages

A ma gauche, Richard. Le type le plus adorable du monde : brun aux yeux chocolat, prof de sciences et passionné de randonnée. Nous sommes fiancés. Seul problème : une fois par mois, il se couvre de poils et hurle à la lune. A ma droite, Jean-Claude. Le type le plus horripilant du monde : un regard bleu marine hypnotique, un statut social qui en ferait rêver plus d'une et un magnétisme sexuel démentiel. Il me fait du chantage pour que je sorte avec lui. Et ça ne m'ennuie pas autant que je le voudrais. Seul problème : il a plus de deux siècles. Face à moi, un immortel atteint par une mystérieuse maladie qui le liquéfie sur pattes. Et quelque part derrière moi, un assassin à qui un commanditaire inconnu a promis un demi million de dollars s'il réussissait à m'abattre sous vingt-quatre heures. Bref, je suis cernée par les ennuis. Il y a des jours comme ça où on ferait bien de rester au lit... seule. Cette fois, c'est sûr, je ne m'en sortirai pas indemne.

Offrande brûlée - Tome VII - Fleuve noir - 2004 - 576 pages

Un malheur n’arrive jamais seul. La preuve ? En l’espace de vingt-quatre heures, je découvre que des envoyés du Conseil vampirique (bien décidés à avoir ma peau et celle de Jean-Claude) viennent de débarquer en ville, et que de mystérieux pyromanes ont mis tous les repaires de monstres locaux à feu et à sang. Sans oublier que j’hérite d’une famille de métamorphes orphelins de chef, et que mon ex qui a toujours une dent contre moi n’en finit plus de me mener la vie dure. Parfois, j’ai vraiment envie de tous les envoyer bouler. Mais le pourrais-je encore ? Désormais, il semble que mon existence soit inextricablement liée à celle des créatures que je m’étais jurée de combattre. Jusqu’où cela va-t-il me mener ? Franchement, je préfère ne pas y penser…

Lune bleue - Tome VIII - Fleuve noir - 2005 - 640 pages

Richard, mon ex-fiancé et chef de la meute de loups-garous locale, était en train d'étudier les trolls dans le Tennessee quand il s'est fait arrêter - pour tentative de viol. D'accord, nous ne sommes pas en très bons termes depuis que je l'ai plaqué pour Jean-Claude, le vampire qui me courait après depuis une éternité. Mais tout de même, je connais bien Richard. Je sais qu'il ne ferait jamais une chose pareille. Je flaire comme une machination, et déjouer les machinations, c'est mon passe-temps favori quand je ne suis pas en train de relever les morts. Donc, cap sur le Tennessee pour aller délivrer Richard. Le seul problème, c'est que je ne sais pas comment Jean-Claude va réagir. Enfin, quand je dis le seul problème... Je suis sûre que ça ne le restera pas longtemps.

 Papillon d’obsidienne - Tome IX - Fleuve noir - 2006 - 736 pages

Depuis que mon métier d'exécutrice de vampires m'amène à me colleter à des méchants de tout poil, Edward est un peu mon Batman : il débarque en ville, il me sauve la mise et il disparaît. Le reste du temps, c'est un assassin si froid et si dangereux qu'on l'a surnommé La Mort. Mais j'ai une dette envers lui. Alors quand il m'appelle en renfort dans une mystérieuse affaire de meurtres et de mutilations en série, je n'ai pas d'autres choix que de prendre le premier avion pour le Nouveau-Mexique. Où je ne tarde pas à découvrir que mon adversaire de la semaine est peut-être un dieu d'un panthéon oublié - rien que ça ! Mais le plus étonnant, c'est quand même d'apprendre qu'Edward est sur le point de se marier...

Anita Blake, notre héroïne, est un petit bout de femme très attachante mais qui n’a pas sa langue dans sa poche. Au fil de ces chroniques dont elle est la narratrice, elle nous dépeint sans pudeur sa vie et ce monde qui l’entoure. En Amérique, les créatures surnaturelles tels que les vampires, les loups-garous, les goules et autres zombies ont des droits, sont reconnus par l’Eglise et vivent légalement sur le territoire. A la fois nécromancienne et chasseuse de vampires, la jeune femme exerce le métier de réanimatrice et parfois celui d’exécutrice dans une agence privée. En collaboration avec la police, elle tente de résoudre des affaires surnaturelles que ce soient des disparitions ou des meurtres.

 

Sa vie privée n’est pas en reste et nous assistons bon gré mal gré à ses errements sentimentaux et ses frasques amoureuses. Autour d’elle gravitent des personnages haut en couleurs. Jean-Claude le maître vampire, cruel et sensuel à souhait mais très envahissant, Richard, le lycanthrope plein de charme et amoureux transi, Edward le tueur à gages au tempérament volcanique… Des défauts, il y en a ! Moult clichés à la sauce américaine, quelques scènes frisant le roman sentimental et puis notons que l’intrigue s’essouffle au fil des tomes (un peu à l’image des chroniques des vampires d’Anne Rice sur ce dernier point). Mais les rebondissements sont si riches, les personnages si complexes, l’écriture si rythmée qu’il est vite fait d’être contaminé par cette série. Une lecture qui ne renouvelle peut-être pas le genre mais qui reste avant tout divertissante et originale. A conseiller aux mordus de vampires !
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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 16:56
Les Loges funèbres

Editions Nuit d’Avril – Juillet 2006 – 192 pages

Présentation de l’éditeur
 : Une chanteuse d’opéra dont la carrière a été brisée par un terrible accident sur scène accomplit enfin sa vengeance. Un artiste aux goûts morbides décide de réaliser l’œuvre de sa vie. Sept personnes se retrouvent prisonnières d’une curieuse maison hantée, tandis que des chercheurs sont censés étudier leurs comportements face à la peur. Un jeune collectionneur met la main sur une effigie du Christ aux mystérieux pouvoirs. Le neveu d’un fabricant d’automates ne se console pas de la destruction de son mannequin préféré et, plus tard, s’y prend d’une façon étrange pour le reconstituer. Un cambrioleur spécialisé dans le vol de manuscrits découvre des versions inédites de textes de Poe, Ray et Maupassant.

Ces nouvelles étonnantes, empreintes d’une sensibilité très gothique, nous plongent dans un monde sombre et décalé, parfois burlesque, souvent provocant, toujours teinté d’une subtile impertinence… De véritables petits chefs-d’œuvre d’inspiration et d’écriture.

Sommaire :

1. Peau vive et masque mort

2. Petit théâtre d’ombre

3. Fantaisie urbaine

4. Le signe de la chouette

5. De bronze et d’éther

6. Les rouages du destin

7. Les joyaux d’Hyléna

8. Luna

9. Fragments disputés à Cerbère.

Mon avis : Ce recueil de 9 nouvelles fantastiques nous emmène dans des univers et des époques bien distincts où la cruauté narrée dans ces pages, sous bien des formes, les unit assurément. L’auteur explore des thèmes comme la folie, la vengeance et ou encore la mythologie. Cette dernière est d’ailleurs souvent liée à la religion de bien drôle de manières. La maison hantée est aussi bien exploitée. Des pièces qui deviennent mobiles, des présences qui terrorisent, des bruits inquiétants. Autre thème très présent, la télé-réalité et ses dérives inévitables. Une invitation à la réflexion sans aucun doute de la part de l’auteur.

 

La plume d’Amélith Deslandes apporte beaucoup de subtilité aux récits. Des mots riches, poétiques, évocateurs. Les chutes sont souvent singulières et laissent beaucoup de liberté d’interprétations aux lecteurs. A la fois contemporaines et classiques, ces nouvelles offrent aux lecteurs quelques heures de pures noirceurs même si le frisson n’est pas toujours au rendez-vous.

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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 20:55

Continuons donc notre balade dans le monde des créatures de la nuit avec une illustratrice dont j'apprécie vraiment le talent, l'univers et ses créations. Victoria Francés, jeune espagnole de 25 ans. Les illustrations qui vont suivre proviennent d'une trilogie répondant au doux nom de "Favole" éditée chez Norma. Voici une vision originale et romantique du vampire :

                                  
                                 
                                 


                                 

               

                                

                  


Bientôt je posterais un billet sur cette trilogie fantastique. En attendant, je vous laisser vous évader dans ce monde onirique. Et pour en savoir plus sur cette auteure, voici l'adresse du site de la miss :                                                    http://www.victoriafrances.es/     Le site d'une fan

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Ma Lecture du moment . . .


"Le Trône de Fer"
George R.R. Martin

 

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Chef d'oeuvre
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Mes Coups de coeur 2009

Les Chants de la Walkyrie 


Orgueil et préjugés : Edition spéciale
 
Les âmes brûlées