Aux éditions Pocket - Sorti en
poche février 2008 - 352 pages
Présentation de l'éditeur : Depuis les derniers évènements de "Train d’enfer pour ange rouge" … le commissaire Sharko est
un homme brisé. Insomnies, remords, chagrin… Difficile dans ces conditions de reprendre du service. Mais une macabre découverte va brutalement le ramener à la réalité : une femme est retrouvée
morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Amateur d’énigmes, le tueur est aussi un orfèvre de la souffrance. Et
certainement pas prêt à s’arrêter là.
Pour Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l’entraîner au plus profond de l’âme humaine : celle du tueur… et la
sienne.
Mon avis : Une année s’est écoulée depuis les événements de
"Train d’enfer pour ange rouge" et notre commissaire du 36, Franck Sharko, est de retour. Un anti-héros fait de failles aux prises avec ses démons intérieurs, un personnage complexe et torturé - comme je les
aime - et qui n’hésite pas à se mettre en danger pour aider son prochain. Il nous entraîne cette fois-ci sur les traces d’un tueur diabolique, assoiffé de sang et de souffrance. Les énigmes
apocalyptiques qu’il laisse derrière lui vont mener Sharko dans les bas-fond de Paris comme dans sa périphérie.
Le lecteur est amené par une foule de détails et d’explications à participer à l’enquête via le profilage, la médecine légale ou encore l’entomologie. En effet, notre meurtrier nous fait
trembler avec ses insectes cauchemardesques tels les arachnides, anophèles et autres porteurs de morts. Ce jeu de piste macabre se terminera en altitude en région grenobloise. L’intrigue est toujours aussi prenante, menée à une cadence d’enfer ponctuée de passages où l’auteur fouille avec efficacité la psychologie des
protagonistes. L’amotphère est lourde, glauque, voir suffocante - nous sommes en plein mois de juillet - et les rebondissements s’enchaînent jusqu’à la dernière page tournée,
nous laissant un brin troublé par ce dénouement. Cet ouvrage a reçu le prix Sang d’Encre des lycéens 2007.
Ma note :